Alors que le premier ministre indien Manmohan Singh signe avec Sarko un accord pour la vente de centrales nucléaires à l'Inde afin de développer le nucléaire civil là-bas. (Ce qui changerait la vie de beaucoup, il y a en effet dans beaucoup de villes et villages indiens qu'une heure d'electricité par jour), les nouvelles qui nous viennent d'Inde ne sont pas très gaies parce qu'elle retranscrivent un état d'esprit qui va à l'encontre de l'image que l'Inde veut donner d'elle-même:
Le lynchage d'un directeur d'usine (23 septembre 2008)
Il y a une semaine, à Noida près de Delhi, dans une usine de l'équipementier automobile italien Graziano Transmissioni, un directeur d'usine a été lynché à mort par ses ouvriers mécontents de leur licenciement. Deux raisons sont évoquées à celui-ci: ceux-ci n'auraient pas été suffisement efficace ou bien auraient été victime d'une réprimande suite à une manifestation violente en juillet dernier. Quoiqu'il en soit, Kishore Chaudhary (44 ans, père de famille, ancien IITians) et loin de condamner ce qui devrait être considéré comme un meurtre, le premier ministre indien a déclaré que les travailleurs n'ont pas à être poussé à bout au point qu'ils fassent ce qui s'est passé à Noida.
Ce qui a secoué toute l'Inde et provoqué la colère des directeurs et entrepeneurs. Faut-il accepter la violence et le meurtre? Rien dans le monde ne peut justifier un acte aussi odieux.
Le ministre a fait, faiblement, des petites excuses et 136 personnes ont été arrêtées et l'ambassade d'Italie a déclaré être confiante que la Justice indienne poursuiverait et jugerait correctement les coupables. (Source: Times of india)
147 morts dans une bousculade dans un temple à Jodhpur ( 30 septembre 2008)
Photo et source: Times of India
147 personnes ont été tuées aujourd'hui dans une bousculade alors qu'une procession religieuse avait lieu dans un temple à Jodhpur.
Apparement, un mur se serait écroulé, ce qui aurait provoqué la panique et la fuite des participants (côté homme du temple), conséquence, la plupart ont été écrasés et étouffés dans le mouvement de foule.Ce genre de catastrophe est plutôt fréquent en Inde dès qui il y a concentration humaine. Ainsi, au mois d'août 2008, 145 personnes sont mortes devant le temple d'Hiachal Pradesh, et en 2005 c'était 260 pèlerins qui perdaient la vie dans un temple de l'État du Maharashtra. Les causes sont connues : aucune mesure de sécurité ni de contrôle de la part des autorités, mais les solutions se font attendre. En fait , l'Inde a ceci de commun avec la Chine, les vies humaines y sont bon marché, d'ailleurs, ça se sent quand on vit sur place. Rien d'étonnant alors que la protection des populations n'y est pas une priorité.
Violences anti-chrétiennes en Orissa, 27 victimes:
ROME, Mardi 16 septembre 2008 (ZENIT.org) - Les deux semaines de violence contre les chrétiens, dans l'Etat indien d'Orissa, dans le nord-est de l'Inde, ont fait 27 victimes.
Les attaques ont éclaté après l'assassinat du responsable hindou Swami Laxmanananda Saraswati et de quatre de ses associés dans le district de Kandhamal, le 23 août dernier.
Même si les maoïstes ont revendiqué l'attentat, la violence s'est aussitôt déclenchée contre les chrétiens. Les radicaux hindous ont détruit plus de 4.000 maisons sur tout le territoire d'Orissa et mis le feu à des écoles, églises et couvents.
Les forces de police, trop peu nombreuses, se sont révélées inefficaces devant la situation. Beaucoup de policiers n'étaient pas armés et n'ont rien pu faire pour arrêter les extrémistes. Cela dit, dans certains cas, ils ont eu un rôle significatif, avertissant prêtres, religieuses et fidèles chrétiens pour qu'ils puissent échapper aux violences.
Devant cette escalade de violence, Babu Joseph, le porte-parole de la Conférence des évêques catholiques de l'Inde (CBCI), et d'autres responsables chrétiens ont dénoncé la situation auprès des médias et des officiels du gouvernement.
Le 7 septembre, une journée de jeûne et de prière a été observée pour les chrétiens en Inde.
Les responsables chrétiens sont également intervenus dans les médias nationaux et internationaux, faisant de nombreuses déclarations et tenant des conférences de presse pour exprimer la position de l'Eglise.
Ils ont également rédigé des mémorandums qu'ils ont fait parvenir à des personnalités comme Sonia Gandhi, le ministre de l'Intérieur Shivraj Patil et celui de la défense A.K. Anthony.
Bien qu'aucune nouvelle violence n'ait été signalée ces jours-ci, la CBCI suit de près la situation d'Orissa, rassemblant des informations et les diffusant sur les médias nationaux et internationaux, tout en tenant les autorités gouvernementales informées.
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"Nous avons appris qu'un garçon avait été tué", a déclaré Rajan Bhagat, porte-parole de la police. "Nous n'avons pas d'autres détails pour l'instant."
Les chaînes de télévision ont rapporté de leur côté que l'explosion, de faible intensité, s'était produite sur un marché aux fleurs dans un quartier du sud de la capitale indienne.
Et aussi deux attentats qui ont fait 8 morts avant-hier (lundi 29/09/08) dans le Maharashtra et le Gujarat.
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